©
Yannick Vigouroux,
« Courseulles-sur-Mer »,
série « Littoralités numériques »
(Smartphone,
Poladroïd)
Des cabines de plage,
encore, photographiées le 14 juillet dernier, non pas avec ma box
6x9 cm mais avec mon Smartphone, et à défaut de pouvoir partir en
vacances cet été, je me plonge avec bonheur dans cet article
(résumé d'une émission d'Arte) :
« Voilà bien un
objet typique des côtes françaises. C’est en bois, souvent blanc,
parfois rayé, blanc et bleu. C’est la cabine de plage, bien sûr !
On la trouve dans le Nord de la France, sur les côtes de la mer du
Nord et de la Manche. Elle fait partie du paysage auquel elle confère
un petit charme discret. Les cabines sont alignées sur le front de
mer, une ou deux rangées bien sages. Elles sont démontées après
la saison, stockées puis remontées au printemps. Bon mais
savez-vous qu’avant d’être fixes, ces cabines étaient mobiles ?
C’est le Docteur Russel, un médecin de Brighton, dans le sud de
l’Angleterre, qui a révélé vers le milieu du XVIIIe siècle les
vertus thérapeutiques des bains de mer. Les Anglais se lancent donc
dans les bains de mer. Très vite, leurs côtes ne leur suffisent
plus et les plus fortunés débarquent au milieu du XIXe siècle sur
les côtes du Nord de la France où se créent alors les premières
stations balnéaires.
[…]
Aujourd’hui, les cabines
sont très prisées, elles se transmettent de génération en
génération et les listes d’attente sont longues. Pas moins de 400
personnes sur celle du Touquet Paris-Plage. Tout un folklore s’y
rattache. Ainsi, par exemple, il n’y a pas de cabine sans trou. Les
cabines de certaines stations balnéaires sont renommées pour leurs
trous "groupés à hauteur de la poitrine et du ventre".
Pour les uns, la cabine de plage tient lieu de véritable résidence
secondaire, pour les autres, elle sert juste à entreposer plus près
de la mer la planche à voile et les jouets des enfants ».
(Extrait de :
http://www.arte.tv/fr/1612258,CmC=2476366.html)
Et pourquoi pas des trous
à hauteurs de regard (ou pas d'ailleurs) ?, afin de faire de
ces cabines des sténopés, et de manière séquentielle, l'un de mes
rêves...
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