« Dans les séquences panoramiques de ses sténopés réalisés en marchant, et sans viser, sans s'arrêter, Clara Chichin bouleverse les conventions de la prise de vue classique. Pas d'instant figé ; l'espace est appréhendé ou plutôt réinventé comme un espace fluide et extensible à l'infini. Ce travail se déroule sur les murs comme une immensément frise sensitive, d'une grande force cinétique. Comme dans un rêve éveillé, ces paysages subjectifs aux couleurs douces presque délavées semblent peuplés de fantômes familiers. »
(Yannick Vigouroux, mars 2013)